Danbé, la tête haute
Film de fiction, Bourlem Guerdjou, – 2014 – 85 mn – VF
Après-midi « Femmes et sport », dans le cadre du 8 mars, Journée internationale pour les droits des femmes
Le film est basé sur l'autobiographie d'Aya Cissoko, co-écrite avec Marie Desplechin (Danbé, Calmann-Lévy, 2011)
Petite fille d’origine malienne, Aya Cissoko voit son père et sa petite sœur périr dans un incendie. Trouvant dans la boxe un exutoire, elle sera sacrée championne du monde. De Ménilmontant à Sciences Po, ce film rageur et bouleversant retrace son parcours.
• samedi 16 mars 2019, 14h30 – Espace des Diversités et de la laïcité – 38, rue d'Aubuisson, Toulouse – métro François Verdier ou Jean Jaurès – Participation : 40 personnes.
Cette projection suit celle de La jeune fille et le ballon ovale, programmé à à 14h30
RDC : le karaté pour se reconstruire
Reportage de Katia Clarens, Thomas Nicolon, Bastien Renouil, Nicolas Combalbert et Xavier Gaillar – 2017 – 25 mn –
En République Démocratique du Congo, la guerre est officiellement terminée depuis longtemps. Pourtant, le viol se généralise : chaque année, 400.000 femmes en sont victimes.
Certaines d’entre elles sont recueillies à la Fondation Panzi, créée par le Dr Mukwege, un chirurgien qui les prend en charge. Depuis 3 ans, Laurence Fischer, triple championne du monde de karaté, se rend à la fondation pour apprendre l’autodéfense aux femmes violées. Une rencontre qui va bien au-delà du karaté… une rencontre entre femmes, où s’invitent la force, le rire et les larmes.
Projection dans la région Occitanie
• samedi 9 mars 2019, 15h45 – Auditorium Dom-Vayssette, 1 rue Cavaillé Coll 81600 Gaillac, événement organisé par Paroles de Femmes dans le cadre de la Journée internationale pour les droits des femmes [Tout le programme de l'événement] (60 personnes)
Précédentes projections à Toulouse
Fleur du désert
Film de Sherry Hormann – 2009 – 124 mn – VOST
Dans le cadre de la Journée internationale contre les mutilations sexuelles féminines (6 février), en partenariat avec Ta vie en main
Le film est fondé sur l'autobiographie de Waris Dirie.
Issue d'une famille de nomades somaliens, Waris connaît une enfance rude mais heureuse car entourée des siens. Mais quand son père décide de la marier à l'âge de 13 ans, Waris prend la fuite. Traversant le désert au péril de sa vie, elle atteint la ville de Mogadiscio et retrouve sa grand-mère. Cette dernière lui fait quitter le pays en lui trouvant un poste de « bonne à tout faire » à l'ambassade de Somalie à Londres. Waris y travaille pendant six ans, telle une esclave, totalement recluse et coupée du monde extérieur.
Quand la guerre civile éclate en Somalie, l'ambassade ferme. Waris se retrouve livrée à elle-même dans les rues de Londres, ne sachant pas un mot d'anglais. C'est alors qu'elle rencontre Marilyn avec qui elle se lie d'amitié. Cette jeune femme, délurée et originale, l'héberge et l'aide à trouver un emploi dans un fast food.
Elle y est remarquée par un célèbre photographe de mode. Grâce à lui, elle rejoint une agence de mannequins et devient rapidement une top model internationale…
Sa célébrité est au plus haut lorsque, lors d'une interview, Waris révèle l'excision dont elle fut victime à l’âge de trois ans.
Une révélation qui provoqua un grand courant de sympathie à son égard. Waris Dirie sera nommée ambassadrice de bonne volonté de l'ONU dans la lutte contre l'excision et utilisera sa notoriété pour sensibiliser le monde au sujet des mutilations génitales féminines
• vendredi 8 février 2019, 19h30 – Espace des Diversités et de la laïcité – 38, rue d'Aubuisson, Toulouse – métro François Verdier ou Jean Jaurès.
Projection suivie d'un échange avec Coumba Baby, présidente de l'association Ta vie en main – et du pot de l'amitié (95 personnes).
Difret
Film éthiopien de Zeresenay Berhane Mehari – 2015 – 1h40
En Éthiopie, Hirut, une jeune fille de quatorze ans, se fait kidnapper à la sortie de l'école par un fermier qui veut l'épouser. Selon une tradition ancestrale locale, les hommes enlèvent celles qu'ils désirent prendre pour femmes. Mais la jeune fille réussit à s'échapper en tuant son agresseur. Accusée de meurtre par la police et mise aussitôt en prison, Hirut risque la peine de mort. Elle est défendue par Meaza Ashenafi, une jeune avocate pionnière des droits des femmes et des enfants en Éthiopie. Si Meaza Ashenafi démontre que l'écolière a agi en légitime défense, défier une des plus anciennes traditions du mariage forcé se révèle ardu...
• vendredi 30 novembre 2018, 12h45
La Fabrique – Université Jean-Jaurès, Toulouse – en partenariat avec le CIAM (Centre d'Initiatives Artistiques du Mirail, secteur « Cultures du Monde ») – métro Mirail Université (30 personnes)
Les Dames de la Colline
Film de Chloé Henry-Biabaud – 2014 – 55 mn – VOST
En 1994, elles ont survécu au génocide Tutsi au Rwanda.
Aujourd’hui, les rescapées de Rutonde vivent toujours sur leur colline, à l’est du Rwanda. « La mort n’a pas voulu de nous », disent-elles en plaisantant. Uniques survivantes de leur famille, bafouées jusqu’au plus profond de leur intimité, elles sont toujours debout, belles, dignes et fortes. Depuis, les jeunes filles sont devenues des femmes, et les mères des grands-mères. Accompagnées par Amélie Mutarabayire Schafer, psychologue franco-rwandaise, elles ont laissé la vie regagner peu à peu leur quotidien. Vingt ans après le génocide, ces femmes sont devenues la clé de voûte de la reconstruction de leur pays. Les rescapées de Rutonde s’investissent dans leur communauté économiquement, culturellement, politiquement. Et, de façon beaucoup plus intime, dans l’éducation des nouvelles générations.
Projection à Gaillac (81), dans le cadre de la journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes (25 novembre)
À Toulouse, dans le cadre de la journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes (25 novembre)
Mossane
Film sénégalais de Safi Faye – 1996 – 105mn – VOST
Sénégal, village de Mbissell. À quatorze ans, Mossane est une belle jeune fille, convoitée par tous. Même son frère, Ngor, brûle de désir pour elle. Elle suscite tant de rivalités que ses parents décident de la marier au plus vite. En fait, Mossane est déjà promise à Diogoye, qui travaille dans un hôtel parisien et s'est engagé à payer les dettes de la famille. Mais l'adolescente se rebelle. Non seulement elle n'accepte pas d'être ainsi
« vendue », mais elle est amoureuse de Fara, un étudiant désargenté...
Frontières
Film burkinabé de Apolline Traoré – 2017 – 90 mn
Adjara, Emma et Sali se rendent à Lagos. Les trois femmes se rencontrent dans un bus sur le trajet Bamako, Cotonou via Ouagadougou. Le voyage est un parcours de combattants. Elles subissent des pannes de voitures, affrontent des coupeurs de routes et sont témoins de vols entre passagers. Mais leur pire cauchemar reste le franchissement des frontières où elles sont exposées à la corruption, aux violences faites aux femmes et au trafic. Pour s’en sortir, Adjara, Emma et Sali sont obligées de se serrer les coudes et de prendre soin les unes des autres...
samedi 1er septembre 2018, 20h30 – Cinéma Le Cratère, 95 grand rue Saint-Michel, Toulouse – métro Palais de justice ou Saint-Michel – 80 participant·es
Dans le cadre du festival Africlap (28 août au 2 septembre 2018).
Correspondances
Film de Laurence Petit-Jouvet – 2010 – 58 mn
Des femmes de la diaspora malienne vivant à Montreuil en Seine-Saint-Denis, s’adressent dans une « lettre filmée » à une personne de leur choix, réelle ou imaginaire. Des femmes de Bamako et de Kayes au Mali s’en inspirent ensuite librement, pour réaliser à leur tour leur « lettre filmée ». Chacune était invitée à parler de son travail, chacune a saisi l’occasion pour dire ce qui est important pour elle. Toutes ont participé aux étapes successives de la fabrication de ces courts métrages, dans le cadre d’ateliers de création audiovisuelle menés en France et au Mali par Laurence Petit-Jouvet. L’ensemble forme un film qui enjambe les distances, fait résonner ces voix qui expriment les frustrations, les passions, la résistance de ces femmes.
Projection à venir
- jeudi 30 août 2018, 19h30 – Salle Jean-Claude Brialy, place des Cordeliers Samatan (32) – dans le cadre du festival Sam'Africa (45 personnes)
Projection suivie d'un débat, avec une intervention de Wubayehu, marraine éthiopienne de l'édition 2018 de Sam'Africa
La soirée se poursuivra par la signature de la charte "Réseaulument Égalité" – Agir en faveur de l'égalité entre femmes et hommes dans le Gers
Le flyer de Correspondances à Samatan
Précédentes projections dans la région Occitanie
- samedi 10 mars 2018, 17h – Auditorium Dom-Vayssette, 1 rue Cavaillé Coll 81600 Gaillac, événement organisé par Paroles de Femmes dans le cadre de la Journée internationale pour les droits des femmes (60 personnes) [Tout le programme de l'événement]
- samedi 25 mars 2017, 17h – Chai des Clauzades à Lavaur (Tarn) – dans le cadre de la rencontre proposée par Kana Dougou Bla (40 personnes)
- vendredi 3 mars 2017, 19h30 – Espace des diversités et de la laïcité, à Toulouse – en partenariat avec Africlap
Débat : « Prendre sa vie en main, un enjeu pour les femmes ici et là-bas » (160 personnes) - jeudi 9 mars 2017, 12h45 – La Fabrique à Toulouse – en partenariat avec le CIAM-Secteur « Cultures du Monde » (40 personnes)
Une place pour moi (A Place for Myself)
Court métrage de fiction de la réalisatrice rwandaise Marie-Clémentine Dusabejambo – 2016 – VOST – 21 mn
Dans une école primaire arrive une fille albinos âgée de cinq ans, Elikia.
À cause de la couleur de sa peau, ses camarades de classe s’aperçoivent que sa différence est plus un problème qu’un caractère particulier. Tandis que son voisinage la considère comme un stéréotype, sa mère la soutient. Ensemble, elles réagissent et élèvent leurs voix pour trouver leur propre place.
Ce film a déjà reçu plusieurs prix, dont celui du court-métrage du festival Films Femmes Afrique, attribué par des lycéennes de Dakar.
Projections à Toulouse
(mêmes séances que pour RDC, le karaté pour se reconstruire)
Millefeuille (Ma nmoutech)
Film tunisien de Nouri Bouzid – 2012 – 105 mn
C’est l’histoire de tout un pays que raconte Nouri Bouzid au travers du destin de deux jeunes filles, Zaineb et Aïcha, symboles de la Révolution et de l’avenir de la Tunisie. Toutes deux se battent pour leur indépendance, pour gagner leur liberté. Toutes deux luttent contre les carcans religieux et culturels établis par une société archaïque. Une société qui, alors que le pays est en émoi, hésite encore entre modernité et traditionalisme.
Zaineb et Aïcha se battent pour se reconstruire, et ce en dépit des pressions sociales et masculines auxquelles elles doivent chaque jour faire face
Dans le cadre du Ciné-Club de la Diversité proposé par Karavan (150 personnes)
Avec la participation au débat de Zeineb Ben Sassi, membre du bureau de l'association des étudiants tunisiens de Toulouse
Prospectus Millefeuille (recto) et Prospectus Millefeuille (verso)